Ce roman autobiographique de Josip Kropek (aujourd’hui âgé de 84 ans) est paru en croate sous le titre original « Zagorja sin ».
Voilà un beau livre qui va intéresser toute personne croate ou ami(e) de la Croatie.
L’auteur a 3 ans en 1941. Il vit avec sa famille dans la région de Zagorje qu’il aime tant.
Il décrit les paysages au fil des saisons.
On pense aux tableaux de Lacković-Croata avec les petits villages enneigés.
On y découvre la vie rude des petits paysans.
Et puis, c’est la 2ème guerre mondiale, avec tous ses bouleversements et ses drames. Et après la guerre, c’est le temps de la fédération yougoslave communiste de Tito…
Le jeune homme est très courageux et bourré de talents (paysan, artisan menuisier, grand lecteur et poète).
Il va subir des épreuves très dures, mais aussi connaitre de grands bonheurs.
Voici un lien pour se procurer le livre : ici.
Bonne lecture !
C’est un polar, un vrai. Une jeune femme a été assassinée à Paris, brûlée vive. Un pianiste de jazz (qui aimait cette jeune femme) et son ami, chauffeur de taxi, ne croient pas à la version officielle. Ils enquêtent, au rythme de grands standards de jazz. Et leur enquête les mènera sur les rives du Danube, à Vukovar !
Étonnant, non ?
Il faut absolument lire ce livre : « Les harmoniques » de Marcus Malte, Édition Folio Policier (environ 8 €).
Roman très agréable : parfois drôle, parfois émouvant, voire poignant. On passe du rire de certains dialogues à la brutalité des souvenirs de la guerre de Croatie en 1991, le tout entrecoupé de grands airs de jazz.
L’auteur, l’excellent Marcus Malte, a été de multiples fois primé : Grand Prix catégorie policier des lectrices de ELLE en 2008, Prix Mystère de la critique en 2012, mais aussi Prix Fémina 2016, et bien d’autres.
C’est un peu par hasard que nous avons assisté, en janvier dernier, à un « concert littéraire » au théâtre de Muret en présence de l’auteur et de deux musiciens. Ce fut une formidable soirée grâce aux mots et à la voix de Marcus Malte, mais aussi grâce aux deux musiciens qui l’accompagnaient.
Voici comment était présenté ce spectacle :
Davantage qu’une lecture musicale, c’est à un véritable concert littéraire que vous convie ce trio original et éphémère – ou pas. Les mots de Marcus Malte, extraits de son roman « Les harmoniques », mis en bouche par l’auteur lui-même et accompagnés, portés, soulevés à bout de voix et de doigts par deux magnifiques musiciens, Gérard Maurin et Virginie Teychené. Du jazz, du vrai. De Cole Porter à Miles Davis, de Coltrane à Mingus, de Lester Young à Billie Holiday : ils sont tous là. Qui rôdent entre les lignes, entre les pages, traînent leur blues aux côtés de Mister, de Bob, de Vera, personnages hantés et désenchantés, héros si humains de cette histoire. De la littérature, de la vraie.
Les deux univers se conjuguent, fusionnent, unis pour le meilleur et le meilleur. Le swing et la poésie, le rythme et l’émotion.
Et pour vous donner une idée de ce spectacle, en voici un extrait, donné aux Nocturnes de Lauri en 2013.
Dans cet extrait, l’auteur lit le texte dans lequel il évoque le martyre de Vukovar en août 1991 (de 7 :20 à 10 :11)
Stipe Božić, né à Vrgorac en 1951, est alpiniste, réalisateur de films, photographe et écrivain.
C’est le 2ème européen, après Reinhold Messner (italien) à avoir atteint par deux fois le mont Everest.
C’est aussi l’un des rares à avoir fait les « Sept sommets ».
Il atteint le Mont Everest par la voie ouest en 1979. Il faut savoir qu’en 2000, 21 équipes avaient tenté l’ascension par cette voie, seules 3 ont réussi.
Après d’autres tentatives, il atteindra de nouveau le Mont Everest en 1989 par une autre voie.
Stipe Božić a complété les « Sept Sommets » :
Le Mont Blanc – 4809 m (en 1974)
le Mont Everest dans l’Himalaya – 8848 m (en 1979 et 1989)
l’Aconcagua en Argentine – 6962 m (en 1996)
le Mont McKinley (Denali) en Alaska- 6190 m (en 1996)
le Mont Kosciuszko en Australie – 2228 m (en 1996)
le Kilimanjaro en Tanzanie – 5892 m (en 1996)
le Mont Vinson dans l’Antarctique – 4892 m (en 1997)
l’Elbrouz dans le Caucase – 5642 m (en 2000)
Il a écrit son autobiographie « Sedam vrhova » (Sept sommets) en 2003.
Il a réalisé de nombreux films lors de ses différentes expéditions. Au total il a réalisé environ 60 films documentaires.
Il est l’auteur de nombreux articles publiés par les journaux « Slobodna Dalmacija », « Večernji List » et « National Geographic ».
En parallèle avec sa carrière d’alpiniste, Stipe Božić a aussi participé à des explorations spéléologiques. En 1994, il est descendu dans le « Lukima Jama » de la montagne Velebit (1392 m de profondeur).
Pendant la guerre d’indépendance de la Croatie il a apporté son soutien technique à l’armée croate dans les régions montagneuses. En février 1992, il a d’ailleurs été blessé par un éclat d’obus.
Pendant plus de 30 ans, il a fait partie du Service Croate de Sauvetage en Montagne.
Stipe Božić est marié à Vera, ingénieur en génie civil qu’il a rencontrée à Bormio en Italie en 1980 où il donnait des cours de ski. Ils ont eu deux filles, Maja (née en 1988) et Iva (née en 1990). Sa femme a fait l’ascension du Kilimanjaro avec lui en 1996.
Stipe avait un fils d’un premier mariage, Joško (né en 1975). Alpiniste comme son père et secouriste dans le Service Croate de Sauvetage en Montagne, Joško est décédé avec son épouse Ana dans un accident de moto en 2007.
À l’occasion de la Fête Nationale de la République de Croatie et en cette année du 25ème anniversaire de son indépendance, un dépôt de gerbes a été organisé ce 25 juin 2016 à 16h30 à l’Arc de Triomphe à Paris, suivi de la cérémonie du ravivage de la flamme (qui a lieu tous les soirs à 18h30).
Cette manifestation a permis de rendre hommage à tous les soldats croates tués ou disparus au cours de la guerre.
L’Ambassadeur de Croatie, M. Ivo Goldstein était entouré de représentants de la communauté croate de France, parmi lesquels : le Père Tomislav Kraljević de la Mission Catholique Croate, M. Marc Gjidara représentant du CRICCF (Conseil Représentatif des Institutions de la Communauté Croates en France), M. Jožo Musa représentant la communauté croate de Nice.
Zdravko Cerovečki a déposé une gerbe au nom de l’association CROATIE-OCCITANIE.
C’est en avril 1992 que la guerre s’étendra à la Bosnie-Herzégovine où la population est composée de serbes, de bosniaques (appelés aussi bosniens musulmans ou Musulmans) et de croates.
Grâce à l’UNICEF et à Médecins du Monde, des enfants blessés, notamment de Sarajevo, sont envoyés à l’extérieur pour y être soignés.
À l’automne 1992, l’association des croates de Toulouse va donc accueillir un jeune bosniaque, Alen, venu se faire opérer à l’ex-Clinique Dillon, après avoir reçu un éclat d’obus dans une jambe. Il est accompagné de sa mère.
Pendant quelques mois, ils vivront chez la famille CEROVEČKI, avant de repartir vers Albertville où tous les réfugiés bosniaques seront regroupés jusqu’à la fin de la guerre.