(Communiqué de la mairie de Villefranche-de-Rouergue)
Le 17/09/2017 Heure : 18h Lieu : Parc-mémorial des martyrs Croates et Bosniens (avenue des Croates) Organisateur : Commune de Villefranche-de-Rouergue
La cérémonie, ouverte à tout public, sera l’occasion de rendre hommage aux nombreux soldats croates et bosniens, qui s’étaient soulevés contre les oppresseurs nazis, avant de tomber sous leurs balles le 17 septembre 1943.
La cérémonie se déroulera en présence de Son Excellence Filip Vučak, Ambassadeur de Croatie en France, ainsi que des représentants des autorités croates, bosniennes et françaises.
Il sera procédé à un dépôt de gerbes, suivi d’une minute de silence et des hymnes nationaux de Bosnie-Herzégovine, Croatie et France, et l’hymne européen.
Pour en savoir plus sur cette commémoration, cliquezici.
Inscrite en 2012 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la klapa est un chant traditionnel vocal à plusieurs voix et a cappella des régions méridionales de la Croatie.
Le mot Klapa vient du mot italien « capulatata » qui signifie groupe d’amis.
En général, une klapa regroupe un premier ténor, un second ténor, un baryton et une basse. Toutes les voix peuvent être doublées sauf le premier ténor. La klapa comprend donc 4 à 10 hommes de plusieurs générations.
Bien qu’habituellement a capella, il est possible que la klapa soit accompagnée par une guitare ou une mandoline.
Traditionnellement masculin, on trouve maintenant des groupes de klapa féminins.
Avec des racines dans le chant d’église de la côte croate, les chants de klapa célèbrent l’amour, le vin, la patrie, la mer…
Les chanteurs se tiennent souvent par l’épaule en demi-cercle. Ils sont souvent vêtus d’un pantalon noir, une chemise blanche et une large ceinture rouge.
Depuis une cinquantaine d’années, un festival de klapa a lieu dans la ville de Omiš en juin-juillet.
Quelques extraits de concerts :
Une explication (de 9 mn 54) en anglais sur la composition d’une klapa avec quelques extraits typiques.
Un extrait de concert (de 3 mn 04) de la klapa korda à Omis au festival 2016.
Un extrait de concert de 8 mn 12) d’une klapa de femmes « Klapa Cesarice » avec Edin Karamazov (luthiste).
Na jugu Francuske, u Tuluzu 22 godine djeluje mala udruga Hrvata ”Croatie – Occitanie” koja promiče naš jezik i kulturu na “Forumu jezika svijeta”. Zahvaljujući udruzi hrvatskih entuzijasta devedesetih su godina prepoznali važnost očuvanja hrvatskoga jezika i narječja i otkrili da oksitanski i hrvatski jezik imaju neke tajne, povijesne veze.
To se dogodilo za vrijeme Domovinskoga rata kada su Oksitanci poduprli našu zemlju u borbi za samostalnost i neovisnost i pokazali senzibilitet za mali narod, rekao je predsjednik Udruge Zdravko Cerovečki, umirovljeni inženjer elektrotehnike. -Naš jezik, pravi je kuriozitet u Francuskoj, jer smo mala zemlja bogate baštine.
Posebno ih je oduševio prijevod trubadurske poezije na hrvatski jezik.
Trubaduri su bili prvi stvaratelji i promicatelji svjetovne lirike i jednoglasnoga pjeva u srednjem vijeku, a pisali su na provansalskom, okcitanskom jeziku (langue d’oc). Trubadurska se poezija proširila na Španjolsku, Portugal i sjevernu Italiju, a prema nekim mišljenjima specifična verzija trubadurstva u hrvatskim primorskim krajevima bili su tzv. začinjavci, ali njihovi izvorni tekstovi i glazba nisu sačuvani.
Le Forum des langues du monde jezični je forum na kojemu se predstavlja hrvatski jezik i kultura.
Održava se u Tuluzu od 1993. godine, a stotinama zemalja 1995. godine priključila se i Hrvatska na inicijativu Udruge ”Croatie – Occitanie”. Glavnom gradu Oksitanije, Tuluzu, cilj je njegovanje ugroženog oksitanskog jezika, koji koristi samo nekoliko pastira u Kataloniji.
Cerovečki je živio u nekoliko zemalja svijeta, a već četrdeset godina njegovo mjesto pod suncem je Francuska. U lijepoj Oksitaniji ne nedostaje mu mnogo, ali često mašta o kiselom zemlju i kvalitetnoj svinjetini. Hrvatska zajednica nije mnogobrojna iako trenutačno u Tuluz, industrijski grad, dolazi sve više mladih obrazovanih ljudi iz Hrvatske, jer im grad daje mogućnost zaposlenja i priznaje njihove kvalifikacije stručnost i sposobnost.
Qui est donc cette femme, dont on rencontre la statue face au n° 25 de la rue Ivana Tkalčića à Zagreb ?
Zagorka est son nom de plume.
Elle est née Marija Jurić en 1873 à Negovec, dans ce qui était le Royaume de Croatie-Slavonie. Elle est décédée à Zagreb en 1957, à l’âge de 84 ans. Elle fut écrivaine, journaliste et militante pour les droits des femmes.
Son père était un petit propriétaire terrien, intendant d’un baron de la région de Krapina (au nord de Zagreb). Quand elle a 18 ans, elle publie un article dans une revue le « Zagorje Proljeće » (le printemps de Zagorje) sous un pseudonyme masculin, Jurica Zagorki. Elle fait également du théâtre et envisage de devenir actrice. Ce projet ne plait pas à ses parents qui l’obligent à épouser un employé des chemins de fer hongrois, András Mátrai, de 18 ans son aîné. Elle n’apprécie pas le chauvinisme de son époux, mais elle tient à apprendre quand même la langue hongroise, ainsi que la télégraphie.
Au bout de trois ans, elle s’enfuit du foyer et le divorce met fin à ce mariage arrangé. Elle écrit alors des articles qui sont publiés dans l’hebdomadaire « Hrvatski Branik » et le quotidien « Posavska Hrvatska » sans signature.
En 1896, elle est correctrice au journal « Obzor ». Elle écrit un article qui dénonce l’offensive linguistique contre la langue croate menée par le Royaume de Hongrie dont fait alors partie la Croatie. Grâce à cet article et à l’appui de Josip Juraj Strossmayer, évêque et parlementaire, elle obtient le statut de journaliste, même si le rédacteur en chef n’est pas d’accord. Il ne veut pas qu’on sache que ces articles, qui ont un grand succès auprès des lecteurs, sont écrits par une femme. Elle est contrainte de signer ses articles avec un nom de plume (Zagorka) et de travailler dans une pièce à part, loin des regards des visiteurs et de ses collègues.
Plus tard, les événements politiques écarteront le rédacteur en chef et son adjoint. Elle éditera toute seule le journal pendant 5 mois.
En 1903, elle organise la première manifestation féministe à Zagreb, mobilisant 1800 femmes, pour défendre des femmes typographes qui avaient été arrêtées. Elle sera à son tour condamnée à 12 jours de prison. Elle militera toujours pour le droit de vote des femmes et pour l’égalité homme-femme dans l’enseignement et au travail.
En 1910, Strossmayer lui suggère d’écrire des romans-feuilletons, des nouvelles qui auront pour conséquence l’augmentation importante du tirage du journal.
En 1917, elle participera au Congrès des Femmes Slaves qui a lieu à Prague.
Après la 1ère Guerre Mondiale, elle subira une autre discrimination, celle du mouvement féministe dirigé alors par des universitaires. Contre cette autodidacte, « le savoir devient un pouvoir de ségrégation ».
Elle créera malgré tout deux magazines féminins, le « Ženski List » (1925-1938) et le « Hrvatica » (1938-1940).
Elle se consacrera de plus en plus à l’écriture de romans dans lesquels on retrouvera ses préoccupations politiques, sociales et féministes. Ses romans, mais aussi ses pièces de théâtre, rencontrent un grand succès populaire.
« Abandonner mon stylo signifierait abandonner ma vie. »
Aujourd’hui, son œuvre littéraire et ses engagements sont mis en valeur dans l’ « Appartement Mémorial de Marija Jurić Zagorka » dirigé par le « Center for Women’s Studies » à Zagreb.
Son roman le plus célèbre est « Grička vještica » (La sorcière de Grić). Elle y raconte la vie de la comédienne Nora qui avait le pouvoir de sauver les femmes accusées d’être des sorcières.
Son roman « Mala revolucionarka » (La jeune révolutionnaire) présente le personnage principal, Zlatica, comme une femme engagée et autonome pendant les événements de 1903.
Dans « Magiari o Strossmayeru » (Les hongrois sur Strossmayer), une ménagère donne à son invité une leçon sur l’importance du rôle de la femme dans la société.
Dans « Kći Lotršćaka » (La fille de Lotršćak), le personnage principal, Manduša, a été élevée dans l’objectif de faire un beau mariage. Malheureusement, la rumeur suggérera que Manduša n’est pas d’une pure lignée ce qui la condamnera à l’opprobre. Elle décide alors de sauver un condamné à mort en lui proposant le mariage. Il s’avèrera plus tard qu’elle était finalement d’une lignée pure et que le jeune homme est l’héritier d’une grande famille de la région. Le roman est une réflexion sur le sens du mariage.
Jusqu’à présent, aucun de ses livres n’ont été traduits en anglais ou en français. Quelques-uns l’ont été en allemand.
Dans un vote organisé en 2005 par le quotidien croate « Vjesnik », Zagorka est arrivée en 2ème position dans la liste des écrivains les plus populaires de tous les temps.
Présentation de Zagorka (en croate) :
UNE POPULARITÉ TOUJOURS D’ACTUALITÉ
Depuis une dizaine d’années, l’association d’acteurs HISTRION propose des représentations d’auteurs croates (surtout de Zagorka) ainsi que d’auteurs étrangers traduits librement en dialecte croate de Zagreb (le « kajkavski »).
Ils se produisent dans toutes les villes de Croatie tout au long de l’année et, l’été, à Zagreb à « Opatovina », scène en plein air, dans un parc du centre-ville historique.
Cette année, c’est « Kći Lotršćaka » (La fille de Lotršćak) qui est au programme du 8 juillet au 2 septembre 2017.
La famille Cerovečki a assisté à la Première, ce samedi 8 juillet 2017. Après une introduction par le maire de Zagreb, Milan Bandić, les nombreux spectateurs ont pu apprécier, sous un ciel étoilé, une troupe d’acteurs de grande qualité, à la fois acteurs, chanteurs et danseurs, une mise en scène vivante, un texte riche agrémenté par des allusions à l’histoire de la ville.
Pour connaitre le nom des acteurs de ces représentations, cliquez ici.
Quelques photos de la représentation du 8 juillet 2017 :
Des carrières crayeuses sont exploitées dans différentes régions croates. Découvrons dans quelles régions du monde on peut voir de la pierre blanche qui vient de Croatie.
Depuis l’Antiquité, la pierre blanche au grain très fin qui est extraite des carrières crayeuses de Pucisca sur l’île de Brač est utilisée en Croatie et dans le monde entier pour construire des bâtiments : le palais de Dioclétien à Split, le parlement de Vienne, celui de Budapest, la Maison Blanche à Washington, le monument commémoratif canadien de Vimy.
D’autres pierres blanches se trouvent en Croatie, comme celle de Vrnik (petite île au large de Korčula). Cette pierre-là est d’une couleur un peu plus blonde. On peut la voir sur les murs de la cathédrale Sainte Sophie d’Istanbul.
En Istrie, une pierre connue pour sa résistance au salpêtre est très intéressante pour les milieux humides. On la trouve sur de nombreux ouvrages de Venise comme le Pont des Soupirs.
En France, la pierre croate a été utilisée lors de la rénovation du pavage de la Place Stanislas à Nancy.